ECOLE  NATIONALE SUPERIEURE DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE DE BORDEAUX

 

PROMOTION    LUTECIUM    1965

 

 


 

 

 

Claude GARDIA

12 rue de l’unité

14610 Epron                                                       Tranches de vie

 

 

 

 

A ma sortie de l’Ecole, j’ai joué les prolongations, au Labo de Cristallographie de Gay et Clastre :deux années sympas pour une thèse de 3ème cycle.

 

Ce nouveau diplôme m’a ouvert en grand les portes du 5ème Régiment de Chasseurs, à Périgueux :16 mois du plus grand intérêt, dans les automitrailleuses blindées, libéré en décembre 1968.

Entre-temps, j’avais épousé Josette, institutrice périgourdine.

 

Février 1969, c’est le début de ma vie professionnelle. Embauché par le Service des Poudres, au Centre d’Etudes du Bouchet (Essonne), dans un labo d’analyses physico-chimiques. En mai de la même année, naissance de Pierre.

En 1972, le Service des Poudres disparaît pour accoucher de la Société Nationale des Poudres et Explosifs.

Cette même année, autre naissance, celle de Vincent.

Septembre 1975, je débarque à l’usine SNPE de Toulouse, ex-Poudrerie, voisine de l’usine AZF,devenue tristement célèbre depuis. Dans un premier temps, je participe à la destruction d’un stockd’armes chimiques, du genre ypérite, sarin et autres produits charmants.

Un an après, je prends la responsabilité du Service Contrôle Qualité (labo et assurance qualité).

Autre responsabilité cette année là : 3ème paternité avec l’arrivée d’Hélène.

L’activité de l’usine est surtout basée sur les dérivés du phosgène (autre produit sympa) : chloroformiates, chlorures d’acides, carbonates. Parmi les autres productions, l’UDMH, carburant d’Ariane 4.

 

Septembre 1988, depuis 2 ans, les choses se gâtent avec le directeur de l’époque et je cherche à changer d’air. Je suis embauché par la CRAM de Normandie, dans le Service de Prévention des Risques Professionnels. Embauche facilitée par la présence d’un ancien de l’Ecole, Michel Avignon (promo 1966), qui depuis a quitté la CRAM. J’apprends que notre ami Jean-Claude Banchereau venait d’y faire une brève apparition. J’ai, à mon tour, eu l’occasion d’accueillir un autre camarade, Robert Guilhemat, promo 1975, qui sera lui aussi de la fête à Bordeaux (trentenaire de sa promo).

Passer de l’industrie au monde de la Sécu n’est pas évident. Pour cela, on a droit à un an de formation, sanctionnée par un agrément. Il s’agit évidemment d’un nouveau métier, qui m’a éloigné de la chimie et dont j’ai découvert petit à petit les facettes très intéressantes. Je continue à apprécier ce boulot, auquel je compte néanmoins mettre un terme, à la fin de l’année.

Nos trois rejetons ont trouvé du boulot sur Caen, ce qui nous permet de profiter à plein de nos trois petits-enfants, Maonie, Matisse et Blanche et nous aide à supporter le ciel normand.

 

A très bientôt.

 

 

 

 


RENCONTRES MAI 2005 BORDEAUX

40ème ANNIVERSAIRE